Séraphita
LA COMEDIE HUMAINE – Honoré de Balzac XVIe volume des œuvres complètes de H. DE BALZAC par Veuve André HOUSSIAUX, éditeur, Hébert et Cie, Successeurs, 7, rue Perronet, 7 – Paris (1877)
Etudes philosophiques
SERAPHITA (1833-1835)
Œuvre dédiée par Honoré de Balzac A MADAME EVELINE DE HANSKANEE COMTESSE RZEWUSKA MADAME, voici l’œuvre que vous m’avez demandée : je suis heureux, en vous la dédiant, de pouvoir vous donner un témoignage de la respectueuse affection que vous m’avez permis de vous porter. Si je suis accusé d’impuissance après avoir tenté d’arracher aux profondeurs de la mysticité ce livre qui, sous la transparence de notre belle langue, voulait les lumineuses poésies de l’Orient, à vous la faute ! Ne m’avez-vous pas ordonné cette lutte, semblable à celle de Jacob, en me disant que le plus imparfait dessin de cette figure par vous rêvée, comme elle le fut par moi dès l’enfance, serait encore pour vous quelque chose ? le voici donc, ce quelque chose. Pourquoi cette œuvre ne peut-elle appartenir exclusivement à ces nobles esprits préservés, comme vous l’êtes, des petitesses mondaines par la solitude ? ceux-là sauraient y imprimer la mélodieuse mesure qui manque, et qui en aurait fait entre les mains d’un de nos poètes la glorieuse épopée que la France attend encore ; mais ceux-là l’accepteront de moi comme une de ces balustrades sculptée par quelque artiste plein de foi, et sur lesquelles les pèlerins s’appuient pour méditer la fin de l’homme en contemplant le chœur d’une belle église. Je suis avec respect, Madame, votre dévoué serviteur. De Balzac Paris, 23 août 1835
Analyse de l’oeuvre Séraphita forme avec Louis Lambert la seconde partie du Livre mystique auquel Les Proscrits sert d’introduction. Le rapport entre ces trois œuvres est expliqué dans la Préface que Balzac plaça en tête du Livre mystique : « Les Proscrits est le péristyle de l’édifice…Louis Lambert est le Voyant marchant à sa vision, conduit au ciel par les faits… Séraphita est le mysticisme tenu pour vrai, personnifié, montré dans toutes ses conséquences. » Cette déclaration a besoin de quelques explications. Balzac veut dire que Louis Lambert raconte une découverte progressive par laquelle un jeune garçon exceptionnellement doué arrive à une certaine explication de l’homme qui rend compte des faits qu’il a observés. Il pense qu’il existe en l’homme deux natures : L’être intérieur qui est tout esprit et l’être extérieur qui est celui que nous voyons et qui est essentiellement matériel. Il se persuade que le but de la vie est le triomphe de l’être intérieur sur l’être extérieur, choix qui le conduit au mysticisme. Séraphita met en scène le personnage idéal que Louis Lambert voudrait être, c’est une incarnation du mysticisme qui prétend montrer, faire vivre sous nos yeux un être qui est arrivé à une perfection séraphique, chez lequel l’être intérieur a déjà triomphé de l’être extérieur. C’est, dit Balzac dans la même Préface « une pure expression du mysticisme…le Verbe des mystiques incarnés ». L’affabulation dont se sert Balzac est assez étrange. Il situe la scène près d’un fjord de Norvège…Son personnage, arrivé au dernier degré de la perfection terrestre, est un être qui se présente aux yeux des autres sous une double apparence. Pour Minna, qui a seize ans et qui est la fille du pasteur Becker, il est un jeune homme d’une merveilleuse beauté auquel elle voue un amour pur et total. Il se nomme Séaraphîtus. Pour Wilfrid qui a trente-cinq ans et qui a mené une vie d’aventures, il est une jeune fille de dix-sept ans pour laquelle il éprouve une passion profonde. Il se nomme alors Séraphîta. En réalité, Séraphîtus-Seraphîta est arrivé au point où son être intérieur a triomphé de tout ce qui l’attachait à la terre. Il est au bord de la perfection angélique. Les démons tenteront un dernier assaut contre lui comme ils ont essayé de tenter le Christ. Il en triomphera, c’est sa dernière épreuve. Il quitte ensuite son enveloppe terrestre, il meurt, il laisse à Minna et à Wilfrid l’exemple qu’ils doivent suivre pour arriver eux aussi à la perfection qui ouvre le ciel : le roman se termine par l’assomption de Séraphîta accueillie par les anges. Cet étrange récit fut accueilli, comme Balzac s’y attendait, avec stupeur et ironie. Le début de Séraphîta parut dans la Revue de Paris en juin 1834. Buloz, directeur de la revue, déclara tranquillement que « Séraphîta était un livre auquel le public ne comprenait rien ni lui non plus ». Le Charivari plaisanta son « charabia apocalyptique » et ce ton fut en général celui de la petite presse. Balzac se consolait en évoquant l’admiration de « quelques esprits élevés » qui se firent peu entendre. Les meilleurs amis de Balzac étaient décontenancés. Mme de Berny elle-même, en lisant les deux premières livraisons dans la Revue de Paris, trouva que Séraphîta parlait un peu trop comme une grisette. Une défection plus grave se produisit : Mme Hanska, pour laquelle Balzac avait tout particulièrement écrit ce poème mystique, considéra sa présentation de la spiritualité mystique comme une déviation hérétique de la spiritualité chrétienne. La postérité évita de se prononcer. La plupart des commentateurs cherchent à expliquer les intentions de Balzac et restent prudents dans leur jugement. C’était pourtant un projet que Balzac avait conçu depuis très longtemps et qu’il avait réalisé avec amour. On se fait une idée incomplète de Balzac si on laisse de côté cette tendance mystique, qui n’apparaît pas dans le reste de son œuvre et qui est pourtant une particularité importante de son tempérament. Nous en avons un témoignage irrécusable. Balzac adressa à Mme Hanska elle-même le manuscrit de Séraphîta, précieusement relié dans le tissu de la robe qu’elle portait à Genève lors de leur rencontre décisive. En tête de ce manuscrit, Balzac avait fait relier le manuscrit de la première ébauche de son poème qu’il avait écrite sous le titre de Falthurne à l’âge de dix-huit ans, en l’accompagnant de ces mots : « J’ai par le plus grand des hasards retrouvé les informes essais que j’ai faits à l’âge de dix-huit ou vingt ans sur le sujet de Séraphîta , je vous les ai joints afin que vous ayez l’esquisse et le tableau ; ainsi Falthurne est le manuscrit de l’enfant, puis vient le manuscrit de Séraphîta. » Cette tendance mystique on peut en suivre la trace depuis l’enfance de Balzac et ensuite par plusieurs affleurements dans ses années de jeunesse. « A cinq ans, dit-il en retraçant sa vie dans Le Lys dans la vallée, je m’envolais dans une étoile, à douze ans j’allais frapper aux portes du sanctuaire…je me jetais dans les mystérieuses profondeurs de la prière…Je priais Dieu de renouveler en ma faveur les miracles fascinateurs que je lisais dans le martyrologe, mon extase fit éclore des songes inénarrables. » Est-ce Balzac qui est décrit ainsi ou un inconnu que personne ne sut identifier en Balzac ? Ces lectures qu’il fit pendant son adolescence dans la bibliothèque de sa mère qui contenait « plus de cent volumes », dit Laure Surville, Swedenborg, Claude de Saint-Martin, Mme Guyon, Mlle Bourillon, l’entraînèrent aux rêveries mystiques et à l’extase. Quelques années après le poème qui esquissait le sujet de Séraphîta, il commença un Traité de la prière qui ne fut pas achevé. Plus tard, les premières lettres de Mme Hanska accentuèrent ces dispositions : « L’union des anges, lui écrivait-elle, doit être votre partage… Votre génie me semble sublime, mais il faut qu’il devienne divin…Je crois pressentir votre âme avec toutes ses émanations célestes… » Leurs premières lettres se tinrent quelque temps à cette altitude du sublime avant de devenir une affectueuse correspondance conjugale. Un savant commentateur du christianisme de Balzac, l’abbé Philippe Bertault, n’a probablement pas tort de regarder Séraphîta comme un message adressé avant tout à Mme Hanska. C’était le Balzac caché aux autres qui se dévoilait à elle. Cet itinéraire secret de Balzac a produit toutefois une œuvre composite dont les différentes parties sont inégales. Elle est à la fois un poème, une initiation et une pédagogie. Le poème est trop éthéré pour que le lecteur parvienne à s’identifier à l’un ou l’autre des personnages. La partie pédagogique est lourde et indigeste. L’initiation est la partie la plus émouvante, mais emporte-t-elle la conversion ? L’élan du poème est brisé peu après son départ par la démonstration laborieuse du philosophe et, finalement, les très belles pages de l’initiation ne parviennent pas à ranimer l’élan poétique avec assez de force pour que le lecteur soit préparé à l’apothéose des dernières pages. Les parties les plus encombrantes sont celles où Balzac s’est efforcé d’anéantir les prétentions des philosophes. Cette excellente intention est présentée sous la forme d’une conférence de Séraphîta respectueusement écoutée par son auditoire. Balzac tenait beaucoup à cette argumentation qu’il avait déjà essayé de résumer en quelques phrases dans une Lettre à Charles Nodier publiée dans la Revue de Paris deux ans avant Séraphîta. « La matière et Dieu sont contemporains, déclarait-il, ou Dieu préexistait à tout, seul, unique…Or, la puissance de Dieu périt inévitablement dans la première proposition, puisqu’en subissant l’action ou la coexistence d’une substance étrangère à la sienne il devient en quelque sorte un agent secondaire ; et, dans la deuxième proposition, Dieu ayant dû extraire le monde de sa propre essence, il faut reconnaître pour vrais les systèmes identiques de Malebranche et de Spinoza, dépouiller Dieu de tous ses attributs dont notre âme le décore, ne plus admettre aucun mal ni dans la société ni dans le monde…Tout est Dieu : Dieu, comme écrit Beyle en examinant Spinoza, se trouve en deux camps dans les batailles et se frappe lui-même…Il faut se coucher dans le pyrrhonisme ou se jeter avec amour dans la religion de Jésus-Christ sans plus rien examiner. » Cette savante conférence se termine donc par l’écrasement des philosophes. Balzac la fait suivre d’une présentation de Swedenborg et de ses visions. Les philosophes ne répondirent rien au réquisitoire prononcé contre eux. Les swedenborgiens et les érudits furent moins silencieux. Les premiers rejetèrent avec quelque hauteur la description que faisait Balzac du prophète de la Nouvelle Jérusalem et des vérités qu’il avait fait connaître. Les seconds accusèrent Balzac de n’avoir pas lu Swedenborg et de ne l’avoir connu que par un résumé de sa doctrine publié par Daillant de La Touche en 1768, et un autre abrégé dû à Robert Windmarsh qui avait paru en 1820 et que Balzac avait lu en 1834, à quoi il faut ajouter un Tableau analytique de B. Chastanier publié à la fin du XVIIIe siècle dans lequel Balzac puisa probablement quelques détails sur les derniers moments de Swedenborg. Ces savantes précisions sur les sources de l’information de Balzac ne changent rien au caractère purement didactique de ce fragment qui renseigne le lecteur, mais ne crée chez lui aucune émotion. La destruction des philosophies est une base de départ. L’exposé des visions de Swedenborg est un manuel du parfait mystique. Le véritable centre de Séraphîta se place après ces exercices préparatoires. C’est le chapitre intitulé Le Chemin pour aller au ciel qui est la profession de foi et le testament spirituel que Séraphîta, avant de quitter sa vie terrestre, laisse à Wilfrid et à Minna. C’est dans ce chapitre que Balzac exprime sa conception personnelle de la vie mystique. Les principes ont été posés dans un préambule où Minna fait ses adieux à des amis. Deux d’entre eux soutiennent tout l’édifice et assurent la liaison avec Louis Lambert. Premièrement, « les miracles sont en nous et non en dehors…la verge d’airain appartient à tous ». C’est ce qu’enseignait le jeune prodige de Vendôme. Deuxièmement, tout se tient dans l’univers, il n’y a qu’une seule substance et des correspondances entre les divers règnes de la Création : « Là où vous voyez des corps, dit Séraphîta, je vois des forces…des affinités qui vous échappent et qui sont liées à des centres…Dieu n’a pas créé des règnes différents, mais une seule substance, une seule plante, un seul animal, mais des rapports continus. » Doctrine que Balzac résumait en deux phrases significatives : « La terre est un homme », c’est un mot de Swedenborg, et « seuls les Esprits préparés par la foi aperçoivent l’échelle de Jacob ». D’où cette péroraison : « Adieu granit, tu deviendras fleur ; adieu fleur, tu deviendras colombe ; adieu colombe, tu seras femme ; adieu femme, tu seras souffrance ; adieu homme, tu seras croyance ; adieu vous, qui serez tout amour et prière. » Ce qu’ajoute Séraphîta décrit une disposition de l’âme et une route à travers les épreuves. Le Chemin pour aller au ciel est une ascension difficile. « Tous les êtres passent par une première vie dans la sphère des instincts où ils travaillent à reconnaître l’inutilité des trésors terrestres… » ; puis ils passent par « la sphère des Abstractions où la pensée s’exerce (nous dirions : se fatigue) en de fausses sciences, où l’esprit se lasse enfin de la pensée humaine…Combien de formes l’être promis au ciel a-t-il usées avant d’en venir à comprendre le prix du silence et de la solitude… ». Alors, l’âme accède au « parvis des Mondes Spirituels ». C’est alors d’autres existences à user pour arriver à la plaine où brille la lumière. La mort sert de relais dans ces voyages. « Il faut souvent toute une vie pour acquérir les vertus qui sont l’opposé des erreurs dans lesquelles l’homme a précédemment vécu. » Balzac définit alors ces escales de la perfection : la vie où l’on souffre, la vie où l’on aime, la vie où l’on cherche dans le silence les traces de la Parole, la vie où l’on désire et la vie où l’on prie. C’est une métempsycose non des corps, mais des âmes : une perpétuelle purification attisée par la souffrance et la solitude, guidée par la prière, mais dans laquelle l’élu gravit de marche en marche tous les degrés du calvaire. Car « l’Ange est crucifié dans tous les lieux, dans toutes les sphères ». C’est la véritable imitation de Jésus-Christ. « La vertu suprême, enseigne Séraphîta, est la Résignation : être en exil et ne pas se plaindre. » A la fin de ce chapitre, la belle prière de Séraphîta, ce « Notre Père » du mysticisme, résume tout ce qu’il y a d’hérétique dans sa conception panthéiste et tout ce qu’il y a de profondément chrétien dans cette disposition de l’âme. « Ame de toutes choses, ô mon Dieu, dit-elle, toi que j’aime pour toi-même !… Prends-moi pour que je ne sois plus moi-même. Si je ne suis pas assez pur, replonge-moi dans la fournaise…Accorde-moi quelque martyre éclatant où je puisse proclamer ta parole…Que tu m’octroies le triomphe ou de nouvelles douleurs, sois béni…Prends, saisis, arrache, emporte-moi ! » Tel fut le message qui fut si mal reçu, si mal compris par celle à laquelle il était destiné. Taine trouva très belle l’assomption de Minna à travers les chœurs des anges dans laquelle il voyait une page de La Divine Comédie. Les lecteurs de notre temps sont peu préparés à de telles apothéoses. Séraphîta restera toujours une œuvre énigmatique dans La Comédie humaine. Elle en est pourtant, comme le voulait Balzac, un couronnement indispensable. Cette coupole mystique n’est pas un ornement architectural. La souffrance, partout présente, dans l’univers impitoyable de La Comédie humaine, la souffrance de ceux qui aiment, la souffrance des femmes surtout, prend dans cette conclusion toute sa signification. Goriot ne meurt pas inutilement sur son grabat auprès duquel ses filles ne viendront pas, Henriette de Mortsauf a tort de mourir désespérée. Ces natures angéliques que le siècle écrase et désespère sont des voyageurs en marche vers un destin céleste qu’ils ne reconnaissent pas. Leur calvaire est une rédemption. Cette transmutation des âmes ôte à La Comédie humaine son caractère sinistre et sa philosophie sans illusions. Toutes les souffrances sont utiles, c’est dans cette fusion que se changent les âmes pour aller à leur fin lointaine, finalement à leur seul espoir. Par là, cette conclusion de La Comédie humaine était nécessaire. Elle répète, sous une forme vive et dramatique, ce mot par lequel Balzac concluait la réflexion philosophique qu’il menait depuis sa jeunesse : « Il faut se coucher dans le pyrrhonisme ou se jeter avec amour dans la religion de Jésus-Christ sans plus rien examiner. »
Séraphîta a été publié dans la Revue de Paris, en 1834. Le texte connut sept éditions : la première chez Werdet en 1835 dans le même volume que Les Proscrits et Louis Lambert, et la dernière édition Furne illustrée en 1846 où le roman figure dans les Etudes philosophiques de La Comédie humaine. L’œuvre plonge dans le fantastique, le surnaturel même (un genre que Balzac a toujours abordé avec succès). Le thème de l’androgynie, qu’il aborde ici, ramène au mythe antique de la perfection humaine : l’androgyne étant l’être total.
L’Histoire Dans un château de Norvège situé près du fjord Stromfjord, Séraphîtus, un être étrange et mélancolique, semble cacher un terrible secret. Il aime Minna et il est aimé d’elle, qui voit en lui un homme. Mais Séraphîtus est aussi aimé par Wilfrid, qui le considère comme une femme (Séraphîta). En réalité, Séraphîtus-Séraphîta est un parfait androgyne, né de parents acquis à la doctrine de Swedenborg qui vise à transcender la condition humaine et dont Séraphîtus-Séraphîta est l’exemple parfait. Immensément érudit, doué de facultés mentales dépassant le commun des mortels, il mène une vie solitaire et contemplative. Mais cet être quasi céleste rêve de connaître l’amour parfait, celui qui consiste à aimer conjointement deux êtres de sexes opposés. Finalement, sous les yeux effarés de Minna et Wilfrid, l’être total se transforme en séraphin et monte au ciel. Le roman eut, comme en témoigne le nombre d’éditions, un succès public considérable.
Les personnages Séraphìtus-Séraphìta : Androgyne norvégien, né en 1783, monté au ciel en 1800 Minna : Jeune norvégienne, éprise de Séraphîtus. Wilfried : Jeune norvégien, épris de Séraphîta. Becker : Pasteur norvégien.
Emmanuel Swedenborg, scientifique, théologien et philosophe suédois du XVIIIe (1688-1772) fait une grande place à l’amour, tant spirituel que physique : « l’amour conjugal — entendre conjugué, intime — permet seul de connaître l’autre sur le plan de la substance spirituelle, donc sur le plan de l’intériorité, de l’induction psychique. Il dit que l’amour métaphysique outrepasse de beaucoup l’amour physique, et que le premier n’est donné qu’à ceux et celles qui peuvent établir une union des âmes pour compléter l’union des corps. » Balzac développera ce thème dans Séraphîta.
Source analyse: Préface tirée du 26ème tome de La Comédie Humaine éditée chez France Loisirs en 1987, d’après le texte intégral publié sous la caution de la Société des Amis d’Honoré de Balzac, 45, rue de l’Abbé-Grégoire – 75006 Paris. Notes et thèmes extraits de l’encyclopédie universelle Wikipédia. Source généalogie des personnages: Félicien Marceau « Balzac et son monde » Gallimard.
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