Balzac La Comédie Humaine Analyse de texte Etude de l'œuvre 100 analyses de texte de la Comédie Humaine de Balzac Description détaillée des personnages Classement par 7 types de scènes 26 tomes étudiés en détail

El Verdugo

LA COMEDIE HUMAINE  – Honoré de Balzac XVe volume des œuvres complètes de H. DE BALZAC par Veuve André HOUSSIAUX, éditeur, Hébert et Cie, Successeurs, 7, rue Perronet, 7 – Paris (1874) 

Etudes philosophiques Picture 1    

EL VERDUGO (1829)    

Œuvre dédiée par Honoré de Balzac A MARTINEZ DE LA ROSA      

Analyse et histoire C’est un conte qui parut dans le journal La Mode, dans la livraison du 20 janvier 1830, sous ce titre : Souvenirs soldatesques : El Verdugo Guerre d’Espagne (1809). Ce titre indique assez que le conte appartient à cette série de souvenirs de la vie militaire dont la plupart seront rassemblés un peu plus tard dans un recueil collectif, les Contes bruns. C’étaient à la fois des anecdotes que Balzac avait entendu raconter chez ses amis Carraud, à Saint-Cyr, par d’anciens officiers de la Grande Armée et des épisodes de la campagne d’Espagne rapportés par la duchesse d’Abrantès, femme du maréchal Junot, qui était à ce moment-là la maîtresse et l’égérie de Balzac. El Verdugo, comme Les Marana, appartient à cette dernière série. D’abord en feuilleton, cette nouvelle paraîtra en volume aux éditions Gosselin en 1831. Elle figure dans les Etudes philosophiques de la Comédie humaine. Le sujet est atroce, barbare, très romantique : c’est le récit d’une sorte d’Oradour français dans un bourg de Biscaye, près de Santander. La garnison française tout entière est massacrée par les habitants qui attendent l’arrivée de la flotte anglaise. Les Anglais ne débarquent pas. Les représailles des Français sont terribles et portent principalement sur la famille du marquis de Leganès, grand d’Espagne, qui avait rassemblé les officiers de la garnison française dans son château la nuit du soulèvement sous le prétexte d’un bal en leur honneur. Grâce à Clara, seul le commandant Victor Marchand a pu avoir la vie sauve. Le général qui commande la province ordonne l’exécution de tous les membres de la famille et des domestiques du château. On le supplie, il est inflexible. Il accepte seulement, pour éviter d’éteindre cette famille illustre, d’épargner celui des fils qui acceptera de se substituer au bourreau pour l’exécution de ses parents, de ses frères et de sa sœur Clara. Toute la famille se jette aux pieds de l’aîné pour qu’il accepte cette charge qui permettra au nom de survivre. Supplié par sa famille, Juanito endosse le costume de bourreau et les tue tous les uns après les autres. Alors que Clara a la tête sur le billot, le commandant Marchand lui propose le mariage en échange de sa vie, ce qu’elle refuse. Elle est exécutée. La marquise de leganès ne pouvant supporter d’infliger sa mort à son fils se brise la tête contre un rocher. C’est un exemple typique d’une des thèses des Etudes philosophiques : une idée devenue toute-puissante, acceptée par tout un groupe et engendrant des actes terribles. Balzac fait donner par Félix Davin la signification de ce conte : « l’idée de dynastie mettant une hache dans la main d’un fils, lui faisant commettre tous les crimes en un seul (celui du parricide). » Nouvelle écrite par l’auteur à Paris, octobre 1829 Source analyse et histoire : Préface tirée du 24ème tome de La Comédie Humaine éditée chez France Loisirs en 1987, d’après le texte intégral publié sous la caution de la Société des Amis d’Honoré de Balzac, 45, rue de l’Abbé-Grégoire – 75006 Paris.

Les personnages Léganès : Famille noble espagnole constituée des : Marquis de Léganès, son épouse et de cinq enfants : Clara, Juanito, Filippo, Manuel et Mariquita. Ils sont tous exécutés en 1808 à l’exception de Juanito. Victor Marchand : Militaire épargné du massacre grâce à l’intervention de Clara. Source généalogie des personnages : Félicien Marceau : Balzac et son monde (Gallimard).

Quelques proches d’Honoré

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       Duchesse Laure                      d’Abrantes

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Zulma Carraud et ses petits enfants

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  Le commandant Carraud, son épouse Zulma et leurs deux fils Yorick et Silas

Née le 6.11.1784, Laure Adelaïde Constance Permon épouse Jean-Andoche Junot. Duchesse d’Abrantès, elle sera l’égérie et la maîtresse d’Honoré de Balzac. Elle tentera un parcours littéraire qui ne lui apportera aucun succès. Ruinée, elle décèdera le 7 juin 1838 dans le dénuement le plus complet. Amis de la famille Balzac : Famille Carraud Famille tourangeaine composée : le Commandant meurt le 13 Février 1864 à Nohant. Le soldat Yorick est tué à Sedan en 1870. Il a 36 ans. Le 1er Septembre 1874, mort de son frère Silas. Source : Encyclopédie universelle Wikipédia.

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